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Channel: Commentaires sur : Qui étions-nous ? – Paul de Tarse selon Victor Hugo

Par : Chabian

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C’est la question de l’arrachement à une culture, la figure de l’homme prométhéen, l’homme de progrès, le prolétaire déraciné, celui qui brûle et détruit pour faire advenir le nouveau (la promesse d’égalité y est souvent contenue, mais…). J’ai cru comprendre que tandis que les évangélistes réinscrivent le roman de leur petit chef religieux dans une tradition juive en adaptant l’histoire avec des épisodes convenus entre eux, Paul affirme une nouveauté universelle, sans racine, de cette croyance. Sans fondation d’origine lointaine (sauf à se référer à la tradition juive), elle doit avoir une évidence, d’où le thème de la lumière.
Reste à expliquer (historiquement) comment ce positionnement fut ‘vendeur’ dans son contexte. Sans doute répondant à un besoin des élites. Tel Luther et Calvin jadis, tel Ron Hubbard notamment pour un contexte récent.


Par : Anna

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@ Juannessy

Vous avez raison quand vous écrivez que ce sont les femmes qui ont assuré l’expansion du christianisme et j’ajoute : pour le malheur de tous, tant des femmes elles-mêmes que des hommes.

Le double langage que contient le discours chrétien à propos de la place de la femme dans la société (égalité/ subordination) a nourri l’espoir des femmes, un espoir de libération mais un espoir qui ne s’est jamais réalisé, un espoir vain. Rien de pire pour un être que d’espérer en vain.

Le christianisme a trompé les femmes, leur a menti pendant des siècles. Le discours du christianisme écrit par l’Eglise a été le meilleur artisan de leur soumission à l’homme dans la société. Les femmes ont supporté cette soumission pendant des siècles ce qui a retardé, pendant des siècles, la progression de l’humanité et a été une grande source de souffrances pour les femmes.

Simone de Beauvoir le révèle très bien quand elle écrit :
« Le jour où il sera possible à la femme d’aimer dans sa force et non dans sa faiblesse, non pour se fuir, mais pour se trouver, non pour se démettre, mais pour s’affirmer, alors l’amour deviendra pour elle, COMME POUR L’HOMME, source de vie et non mortel danger ».

Force est de constater que le capitalisme de marché axé sur la consommation a détruit progressivement le discours chrétien à propos des femmes et leur a ainsi permis de se libérer en commençant à revendiquer le droit de disposer pleinement de leur corps. La libération des femmes est loin d’être terminée aujourd’hui. Elle pourrait même régresser pour rétablir l’ORDRE au masculin. Reprendre possession du ventre des femmes, n’est-ce pas finalement l’objectif non avoué de l’islamisme ?

Par : Alain A

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Depuis plus de 10 ans je suis un prêcheur militant de la pensée de l’objection de croissance (qui est tout sauf une religion). Et ces dernières années j’observe une multitude de conversions allant dans ce (bon) sens.
Sur ce blog même, nous fûmes quelques-uns à titiller Paul (le nôtre, pas celui de Tarse) sur ce sujet, avec des réactions souvent fort opposées du taulier (les archives en témoignent). Et voici, au cours de l’année 2015, sans chute de cheval (comme Montaigne), ni errance dans le désert (comme Eric-Emmanuel Schmidt), que nous découvrons « Le dernier qui s’en va éteint la lumière ». Ainsi donc, comme l’a laissé entendre notre hôte, ce serait la lecture de Servigne et Stevens qui l’aurait convaincu de l’inéluctable effondrement de notre civilisation thermo-industrielle. Avec son pessimisme usuel Paul ne semble pas ajouter « si nous ne changeons pas rapidement de paradigme ». Soit, mais l’on peut regretter que cela l’entraîne vers des hypothèses transhumanistes (tentatives d’«augmenter» artificiellement l’humain) ou post-humanistes (le remplacer par des robots qui seraient nos héritiers, immortels eux).
Connaissant la maïeutique provocatrice de Paul, je ne suis pas sur qu’il pense vraiment ce qu’il esquisse comme avenir à la « Matrix » mais, peut-être, peut-être… Alors, il aura encore place ici pour de belles polémiques entre variétés de collapsologues : notamment les « çavapétistes » (Paul ?) et les « transitionneurs » (Bibi), sans oublier les « aquoibonnistes », « survivialistes » et autres « collapsologues » militants (pour ceux qui ne pigent que pouic à ce charabia, lire les pages 228 à 231 du « Petit manuel de collapsologie à l’usage des génération présentes » de S et S. Cela présagerait-il de nouvelles conversions ?

Par : Paul Jorion

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Alain, je comprends que cela te semble « pédagogique » de mettre en scène ma supposée conversion vis-à-vis du décroissantisme, mais ce n’est pas cela qui se passe, ce sont les décroissantistes qui se politisent et qui se rapprochent de ce que je dis de manière constante depuis des années. Je ne me plains pas : continuez, la question n’est même pas de qui se rallie à qui, mais qu’on soit de plus en plus nombreux à voir clair.

Par : pseudo cyclique

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audela de la Physique c’est la Métaphysique , audela de Saint Paul c’est le coup de pied au cul !
-le métatarse !

Par : vigneron

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Hé hé, et passée la cheville ( Ταρσός ) c’est le pied.

Par : Alain A

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Pas vraiment dit que tu sois devenu décroissant, Paul, seulement que tu es de ceux qui, en effet, font plus que redouter l’effondrement.
Pour ce qui est des décroisants, il y a beaucoup de variétés, dont au moins 5 chapelles en France, qui ne parvienent guère à unir leurs points de vue. Alors, bien d’accord, il faudra encore bien des échanges et des débats pour qu’au delà d’y voir clair on trouve les moyens d’unir nos efforts pour non seulement comprendre le monde mais aussi agir un peu efficacement sur lui…

Par : Chabian

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Réponse très inspirée, resituant Hugo dans son contexte historique. Mais Paul Jorion semble parti dans une généalogie de nos « illuminati » qui nous ont amenés là où nous sommes, tous courant bêtement vers le mur qui nous arrêtera. Paul (de Tarse !) en parait le paradigme. Mais son succès reste à expliquer. Et ce truc de la transfiguration illuminée du « chemin de Damas » me parait un leurre couru de fil blanc. Mais je ne trouve pas d’équivalent chez Mahomet, Calvin, De Loyola ou Lénine qui me donne une clé, une prise de compréhension. (Gilles de Rais me parait le plus proche, illuminé mais diabolique, double).
Le succès du blog (aux Corinthiens ?) de Paul reste aussi à expliquer, dans son contexte. En toute amitié d’un septentenaire contemporain…


Par : Chabian

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Les premières missionnaires, martyrs, convertissant des peuples (Clothilde pour Clovis), créatrices d’abbayes furent des femmes (reines souvent). Etonnant ! Mais la domination masculine, voulue par Paul, s’applique avec l’affirmation du mariage, oui.

Par : Chabian

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échange utile et à poursuivre. Paul Jorion, vous êtes très dur contre Servigne et Stevens dans votre dernier livre, contre leurs incises optimistes ou rassurantes, avec raison, mais leur synthèse était utile et nouvelle. Il est vrai que votre procès de la crise financière et du système économique est un vrai plus. Et la critique Décroissantiste fut pionnière, même si elle reste morcelée sinon anecdotique.
Voir clair ? Oui, mais avec cette nuance qu’enseigner la vérité est une passion mortifère (?maladive ? je ne trouve pas le mot ad hoc, même si c’est mon travers comme nous tous), qui s’accentue avec l’âge.
Agir, même dans le désespoir ? Oui, avec Alain sans doute, anticiper la catastrophe pour la vivre au moins mal, et dans un « vivre ensemble » (intérêt collectif), sans barrer le désespoir, tel est mon désir. Il y a encore place pour de la résistance et de l’indignation.
Passer le témoin aux robots pour participer prémonitoirement à un futur post mortem, non, c’est peine perdue.

Par : Juannessy

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@Anna:
Je ne préjugeais pas du résultat de l’expansion en faisant seulement le constat du « mouvement » ( qui se poursuit d’ailleurs selon moi ). On sera d’accord pour dire que la foi et le militantisme même religieux , garantissent la réussite des attentes concrètes , mais ça aide un peu , au moins à tirer dans le sens voulu .

Sur le ventre des femmes , j’entends outil de phagocitage par le nombre , c’est une technique aussi vieille que le monde , une sorte de gouvernance par le nombre primitive , dont les femmes devraient peu à peu se libérer , sinon hélas par le respect , mais par le constat de l’inefficacité réelle de cette « méthode » qui fait des femmes une arme-objet au service de la connerie de ceux qui la mettent en oeuvre pour servir n’importe quelle ineptie religieuse ou pas .

Par : Juannessy

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 » ne garantissent pas … » !

Par : Gudule

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Par : Sofarsogood

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Me revient en mémoire ce texte de Satprem, un autre arc-bouté de l’espèce en voie d’extinction que nous sommes. L’accent paulinien est là aussi, derrière l’espérance désenchantée, qui guette les signaux faibles, sémaphore tourné vers des borgnes chargés de convaincre des sourds de persuader des sots… La place de ce texte n’est peut-être pas ici mais il a, me semble-t-il une place quelque part sur ce blog. Je vous laisse juge.

(Satprem, au travers d’André Velter, qui avait publié un article
sur son livre La Révolte de la Terre, dans le journal le Monde,
s’adresse en fait à la France.)

11 novembre 1992

Cher Monsieur… de France,
Je ne sais ce qui me pousse à vous écrire, pourtant j’avais lu la « critique » que vous aviez faite de mon dernier livre, La Révolte de la Terre, et j’y avais senti une compréhension à laquelle je ne m’attendais pas, non ce n’est pas au « critique » que je voulais écrire, mais à une intelligence. Je vis très loin de France, depuis des années, et isolé, sans souci des « succès », mais avec un si profond souci de la France vraie, celle que j’ai connue, ce qu’on appelle l’« intelligence française », si moquée, mais ce qui fait qu’une nation, parmi tant d’autres, a un rôle spécial dans la Destinée de la Terre, comme l’Inde en a un, comme chaque individu vrai devrait en avoir un, non pas une fonction sociale ou politique, mais une expression de la conscience terrestre en quête de ce qu’elle a toujours cherché à travers des ruines, des massacres ou des Beautés — des souffrances, beaucoup de souffrances, et pour quoi ? Pendant quelques siècles ou nos brèves décades, on enferme cette quête dans un édifice ou un autre, une philosophie ou une autre, et puis quelques scintillements de Beauté qui nous portent sur ce vaste océan insondable de la vie — mais la vie, pour quoi ? toujours démolie et à refaire, comme le ressac sur nos plages. C’est peut-être très joli, aussi, en poésie. Mais qu’en pense une bernique ? Qu’en ont pensé tant de petits chapeaux pointus et divers qui ont traversé notre Histoire, démolis à leur tour ou démolisseurs ? Quel est ce Destin ? Se pourrait-il qu’avec l’Homme, nous arrivions au point historique où ce Destin peut changer et l’Homme se remodeler lui-même au lieu de succomber à quelque vague fracassante, une fois de plus ? C’est pourquoi je me tourne vers la France, celle que j’ai toujours aimée dans sa lucidité et sa clarté d’esprit — et il me semble que si une nation humaine peut saisir le Sens de cette destinée, que nous appelons « évolution », et le pouvoir, la clef puissante de ce formidable Déroulement des Âges, elle pourrait, cette nation, aider mieux le reste de la fraternité humaine sur son chemin chaotique et de moins en moins « humain ». En vérité, je ne pense qu’à deux pays dans ce rôle d’« éclaireur » : à la France et à l’Inde.
Et je m’adresse à vous, je ne sais pourquoi. J’avais un jeune frère que j’aimais beaucoup, une rare intelligence et une finesse de cœur — à lui, j’aurais écrit. Il s’est suicidé.
C’est le suicide de notre espèce que je regarde. J’ai, moi-même, bien failli me suicider après avoir traversé l’horreur des camps de concentration. C’est pourquoi je comprends, si profondément. C’est pourquoi j’ai frappé à tant de portes, et aux miennes, d’abord, pour savoir ce qu’il y avait dans ce ventre de l’Homme, dans ces millénaires. J’aurais pu disparaître joyeusement dans la forêt vierge, comme un rebelle de plus — mais c’était TOUT l’homme qui me sautait à la gorge, comme si cette Négation même, survécue, me donnait à la fois une responsabilité, un peu terrifiante, vis-à-vis de moi-même, et un droit de savoir — ou de mourir. Comme une suprême question vivante devant la suprême négation.
On ne peut pas dire « j’ai trouvé », mais on peut dire « j’ai marché » — et je continue, je continuerai jusqu’à ce que cette mort hideuse ait livré son secret plein et entier, son Tunnel secret sur autre chose, ou alors on reste sur la vieille horreur jamais dénouée, et on recommence. Mais il n’y a plus le temps de « recommencer », et n’est-ce pas le moment même de trouver le Secret de la vie — et de l’Homme et de ces millénaires de peine — dans ce qui fut toujours sa Négation, la Mort, et parce que, jamais résolue, jamais affrontée, cette Négation même nous a voués à une fausse vie et à de faux moyens de vivre. Les Égyptiens aussi avaient cherché, mais ils se sont servis de leurs découvertes pour pactiser avec la Mort — c’est ce qu’ont fait toutes les religions après eux, heureux s’ils n’ont pas fait un commerce de leurs découvertes. C’est ce que notre « Science » a fait, en plus sordide, alors qu’elle avait tous les moyens de creuser le « tunnel » un peu plus loin — il lui manquait une autre dimension, bien que l’honnêteté ne lui ait pas manqué. Alors… alors nous débarquons dans un univers encore plus hideux où de grotesques acides désoxyribonucléiques ont singé les secrets de la vie, et nous ont dispensés, une fois de plus, d’aller voir plus loin — Molière et ses clystères avait plus de sens et plus d’intelligence humaine.
Le résultat de cette demi-connaissance, de cet abîme entre le « côté des morts » et le « côté des vivants » — ce Mur plutôt, béni par les religions et consacré par la Science —, nous a précipités (fructueusement peut-être) dans une demi-humanité privée de son sens évolutif, privée de ses propres facultés, tel un énorme paralytique qui n’attend plus son espoir que du salut des religions ou des bienfaits de la science, et qui bée tout d’un coup devant le Sauvage retrouvé parce qu’elle n’a pas trouvé l’Homme qu’elle est ni le secret de sa vie qui est le secret de sa mort.
Et pourtant cette suprême Négation de tous nos efforts terrestres doit contenir sa suprême clef terrestre. Si l’histoire a commencé avec une toute petite cellule, cette même petite cellule doit contenir sa clef et son pouvoir — on peut y ajouter des philosophies et des chapeaux divers, mais le pouvoir même est là où il a commencé. Nos faux pouvoirs s’écroulent pour nous amener là — faudra-t-il d’autres camps de concentration pour que l’Homme s’éveille de son Horreur ?
Le vrai « humanisme », maintenant, ne serait-il pas d’aller là où ni les religions ni la science n’ont osé aller ?
Un homme doué de ses propres facultés.
Voltaire m’aurait compris, et Molière, et certainement Socrate, mais l’ensemble humain n’était pas encore arrivé au point de sa Destinée, comme on l’est, un jour, nu et glacé, sur une place d’appel — d’appel, oui.
Et qu’est-ce qui appelle, finalement ? Sinon un corps. Avec ses mêmes peines d’il y a des millions d’années et sa même connaissance ignorée — moins ignorée des oiseaux et des bêtes que de nous — et son même pouvoir enfoui et qui CRIE ce qu’il ne sait pas dire mais qu’il sait pouvoir faire… un formidable pouvoir de changer sa situation terrestre.
Nous n’avons jamais été assez nus pour le savoir.
Nous avons coiffé un énorme chapeau mental, qui était très utile pour nous amener à réfléchir notre situation et à découvrir notre propre pouvoir — celui qui a mis en route toute notre histoire — mais nous nous en sommes servis pour inventer de faux moyens et recouvrir encore plus ce qui est là.
On peut aussi faire de la « littérature », mais le peut-on encore longtemps dans cette situation terrestre étranglante ? Même Malraux m’aurait compris.
Ce n’est pas la « morale » de l’homme qu’il faut changer — si elle est changeable — ce sont ses cellules qui ont été attelées, asservies, trop longtemps, à une besogne qu’elles savent pouvoir dépasser — mais pour cela, il faut que nous le sachions, au lieu de tripoter les gènes. Il faut orienter.
Si l’Inde n’était pas engluée à copier les réussites croulantes de l’Occident, elle pourrait le faire, orienter. Mais l’Esprit de la France a toujours été capable de percer les fantômes et d’empoigner le levier de l’avenir.
Pour cela, il y a une chose à savoir — et c’est ce que j’ai tenté de dire dans ce dernier livre Évolution II — c’est qu’un Mur Noir enveloppe notre corps et que ce Mur est traversable, et que, de l’autre côté de ce Mur, il y a une vie physique nouvelle et des facultés inattendues auprès desquelles nos « pouvoirs » humains sont des premiers jouets, qui deviennent trop cruels et menacent de tout détruire. Avec nous, le regard du monde grandit et des distances aussi grandes que celles qui séparent une algue aveugle d’un oiseau — nous n’avons encore ouvert que les yeux du Mental. Et nous serons sidérés lorsque se dévoileront ces autres yeux du corps et ces moyens d’au-delà de nos tombes.
Allons-nous ouvrir les yeux ?
Suis-je compréhensible ?
J’aime la lucidité de la France autant que le cœur de l’Inde et je rêve d’un homme complet, enfin.
Avec toute mon estime.

Satprem

Par : Hadrien

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« …qui fait qu’une nation, parmi tant d’autres, a un rôle spécial dans la Destinée de la Terre… »
De 1914 à 1945, le nationalisme – grand tueur de l’histoire- précipite l’Europe dans la décadence. Il y repousse actuellement, sous les oripeaux de droite et de gauche.
Quand les ‘intellectuels’ français se rendront ils compte que l’univers n’est pas hexagonal, que les qualités humaines ne sont pas géographiques ?
« ..je rêve d’un homme complet, enfin… »
Un tel homme se doit de pouvoir transcender les frontières qui l’entravent.






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